Dahbia Benkired, alors âgée de 24 ans et sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), est jugée pour « meurtre d'un mineur de 15 ans » et « viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie », et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Depuis le début des audiences, l'accusée fournit des explications « très fluctuantes » et « souvent invraisemblables ».

Bien qu'elle ait demandé « pardon à toute la famille » à l'ouverture du procès, elle est restée impassible lors de la présentation d'une photo de Lola, prise quelques minutes avant sa mort.

Les expertises psychiatriques n'ont décelé aucun trouble psychiatrique majeur, concluant que son discernement n'était ni aboli ni altéré.

Les experts évoquent une « structuration perverse de personnalité » et une « tendance à la duperie et à la manipulation ».

Le père de Lola, décédé d'une crise cardiaque en février 2024, n'assistera pas au procès. Le verdict est attendu le 24 octobre.