Cet événement a provoqué une onde de choc nationale et internationale, soulevant de vives interrogations sur la sécurité du plus grand musée du monde. L'opération, qualifiée de « particulièrement rapide et brutale » par le ministère de la Culture, s'est déroulée vers 9h30, peu après l'ouverture du musée.

Quatre individus ont utilisé un camion à nacelle pour accéder à un balcon de la galerie d'Apollon, au premier étage.

En seulement sept à huit minutes, ils ont découpé une fenêtre à la disqueuse, menacé les agents de sécurité présents, fracturé deux vitrines blindées et se sont emparés de huit pièces historiques. Parmi les objets volés figurent le diadème de l'impératrice Eugénie, serti de près de 2 000 diamants, et le collier de la parure de saphirs des reines Marie-Amélie et Hortense. La procureure de Paris a évalué le préjudice à 88 millions d'euros. Les malfaiteurs ont ensuite pris la fuite à bord de deux scooters, abandonnant sur place la couronne de l'impératrice Eugénie, qui a été retrouvée endommagée. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a reconnu une défaillance collective en déclarant : « Nous avons failli », soulignant l'image « déplorable » donnée à la France. Une soixantaine d'enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) et de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) ont été mobilisés pour retrouver les auteurs de ce que certains médias ont qualifié de « casse du siècle ».