Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Les faits remontent au 14 octobre 2022, lorsque le corps de la collégienne avait été découvert dans une malle dans la cour de son immeuble du 19e arrondissement.
L'autopsie avait révélé une mort par asphyxie.
L'accusée, une ressortissante algérienne sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) au moment des faits, avait livré des versions contradictoires durant sa garde à vue, passant aux aveux avant de se rétracter. Elle avait notamment évoqué un différend avec la mère de la victime comme déclencheur, avant de qualifier ses aveux de simple récit d'un « cauchemar ». Les expertises psychiatriques ont conclu à l'absence de trouble psychique ayant aboli ou altéré son discernement, la jugeant ainsi pénalement responsable.
Ses avocats ont confié attendre du procès que « le mobile, inconnu aujourd’hui encore, émerge ».
Le père de Lola, décédé d'une crise cardiaque en février 2024, n'assistera pas aux audiences, ajoutant une dimension tragique à ce procès très attendu.







