Dès le lendemain du vol, la pression s'est accentuée sur les responsables. Laurence des Cars, présidente-directrice du Louvre depuis 2021, a été convoquée pour une audition devant la commission de la Culture du Sénat le mercredi 22 octobre afin de s'expliquer sur les failles de sécurité. Selon des informations du Figaro, elle aurait même envisagé de démissionner, mais le président Emmanuel Macron l'en aurait dissuadée en lui disant au téléphone : « Tenez bon ». De son côté, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a été interrogée à l'Assemblée nationale où elle a affirmé que les dispositifs de sécurité « ont fonctionné » et n'étaient « pas défaillants », tout en annonçant une enquête administrative en parallèle de l'enquête judiciaire. Cette défense n'a pas empêché les critiques de fuser.

Le député Les Républicains Alexandre Portier a annoncé son intention de proposer la création d'une commission d'enquête parlementaire sur « la protection du patrimoine des Français et la sécurité des musées ». Cette affaire a ainsi rapidement dépassé le simple fait divers pour devenir un enjeu politique majeur, cristallisant les tensions autour de la gestion et de la protection des institutions culturelles nationales.