Ces révélations font écho à des avertissements plus anciens.

En février 2025, soit sept mois avant le casse, l'administrateur général du Louvre, Kim Pham, avait alerté la commission de la culture du Sénat sur l'état des infrastructures. Il avait dressé un tableau inquiétant, évoquant « l'obsolescence » des équipements datant des années 1990 et un « état défectueux, parfois délabré », ajoutant : « il ne se passe pas une quinzaine de jours sans que nous ayons des incidents en termes de fuites d’eau ». Ce contexte de vétusté avait conduit le président Macron à annoncer en janvier 2025 un plan de « Nouvelle Renaissance du Louvre » pour moderniser l'établissement, un projet colossal estimé à 800 millions d'euros. Le cambriolage apparaît donc moins comme un événement isolé que comme la conséquence de défaillances structurelles et d'un sous-investissement chronique dans la maintenance et la sécurité du musée.