La fermeture exceptionnelle du musée a laissé des centaines de touristes désabusés, tandis que les réactions oscillent entre choc et colère face à une telle faille de sécurité. Le lundi suivant le vol, le musée est resté fermé, laissant une longue file de visiteurs déçus devant les grilles.

Des touristes venus du monde entier ont exprimé leur stupéfaction.

« C’est impensable !

», se sont exclamés des touristes londoniens, ajoutant : « Même nous, en voyant ce balcon, on sent que c’est un point faible du musée, ça en dit beaucoup sur la sécurité ». Un autre visiteur français a confié : « J'ai été surpris, je pensais que le musée était mieux sécurisé que ça ».

L'événement a rapidement fait le tour du monde, avec plus d'une trentaine de médias étrangers présents sur place pour couvrir ce que beaucoup qualifient de « casse du siècle ».

L'affaire a été comparée par certains à la série à succès « Lupin », ironisant sur la facilité apparente du vol.

Cependant, pour de nombreux Français, l'émotion était plus grave.

Une riveraine a déploré y voir « la faiblesse de l’État », se demandant : « Comment expliquer aux Français qu’on peut voler des œuvres en plein jour, au cœur de la capitale, sans que personne n’intervienne ?

».

Ce sentiment d'« humiliation nationale », relayé par des figures politiques, témoigne de l'impact symbolique profond de cette attaque contre l'un des plus grands emblèmes culturels du pays.