Des incidents récents, notamment au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris, soulignent la vulnérabilité croissante du patrimoine national.
L'audacieux vol au Louvre n'est pas un acte isolé et met en lumière une tendance inquiétante.
Plusieurs articles rappellent que d'autres musées ont été récemment la cible de criminels.
Un mois avant le casse du Louvre, en septembre 2025, des voleurs se sont introduits de nuit au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris, dérobant 6 kg de pépites d'or natif.
Si la valeur brute du butin a été estimée à environ 600 000 euros, le musée a souligné que ces spécimens revêtaient une « valeur patrimoniale inestimable ».
Le même mois, le musée national Adrien Dubouché de Limoges a été victime d'un cambriolage, avec un préjudice estimé à 6,5 millions d'euros pour trois objets en porcelaine de Chine classés Trésors nationaux. En novembre 2024, c'est le musée du Hiéron à Paray-le-Monial qui avait été la cible d'un braquage spectaculaire, avec le vol d'une œuvre de joaillerie estimée entre 5 et 7 millions d'euros. Cette série de vols, souvent le fait de commandos organisés et bien informés, démontre que les musées, moins sécurisés que les banques mais recelant des trésors, sont devenus des cibles privilégiées pour le grand banditisme, posant un défi majeur pour la protection du patrimoine sur l'ensemble du territoire.







