Le procès de Dahbia Benkired pour le meurtre de la jeune Lola Daviet, 12 ans, s'est tenu devant la cour d'assises de Paris, suscitant une vive émotion nationale. L'audience a été marquée par le récit glaçant des faits et les explications fluctuantes de l'accusée. Le crime, survenu le 14 octobre 2022, avait choqué la France lorsque le corps de l'adolescente avait été retrouvé dans une caisse en plastique dans la cour de son immeuble du 19e arrondissement de Paris. Lors du procès, l'accusée, Dahbia Benkired, a livré un récit aussi froid qu'incomplet de ses actes, ponctué de déclarations glaçantes telles que : "Vu que je l’avais violée, autant la tuer".
Ses explications ont souvent paru invraisemblables, contrastant avec la gravité des faits reconnus en garde à vue.
L'audience a été particulièrement éprouvante pour la famille de la victime. La mère de Lola s'est effondrée et a dû quitter la salle lorsque des clichés des 38 plaies constatées sur le corps de sa fille ont été projetés. Un autre moment poignant a été la diffusion d'une photographie de Lola, souriante à la sortie de son collège quelques minutes seulement avant de croiser la route de son agresseuse, une image qui a laissé l'accusée impassible. Le procès, suivi de près par l'opinion publique, s'est conclu avec les réquisitions de l'avocat général, en attendant le verdict prévu pour le 24 octobre. Les témoignages des experts psychiatres ont également été au cœur des débats pour tenter de cerner la personnalité de l'accusée.
En résuméLe procès du meurtre de Lola a exposé la brutalité insoutenable du crime et a confronté la justice à la personnalité déroutante de l'accusée. Entre la douleur de la famille et l'effroi public, les audiences ont tenté de faire la lumière sur un acte d'une violence extrême, en attendant un verdict qui doit clore ce drame judiciaire.