Ce phénomène météorologique extrême a causé des dégâts matériels considérables, illustrant la vulnérabilité de la région parisienne face à de tels événements.
L'épisode venteux, survenu le lundi 20 octobre en fin de journée, a été décrit par le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, comme "soudain et d’une rare intensité".
Au total, onze communes ont été touchées.
Le bilan humain est lourd : un ouvrier de 23 ans est décédé sur un chantier à Ermont, et les autorités ont recensé quatre blessés en urgence absolue et cinq en urgence relative. Les dégâts matériels sont spectaculaires : trois grues de chantier se sont effondrées à Ermont, dont une sur un immeuble d'habitation, de nombreuses toitures ont été arrachées et des arbres déracinés. L'événement a entraîné d'importantes perturbations, avec 1 700 foyers privés d'électricité et une interruption totale du trafic sur les lignes de train H, J et du RER C.
Une mobilisation massive des secours a été nécessaire, avec 150 sapeurs-pompiers déployés sur le terrain.
En réponse à la catastrophe, la présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé le déblocage d'une aide d'urgence d'un million d'euros pour les victimes et les communes sinistrées. Cet événement s'inscrit dans un contexte climatique plus large, les experts rappelant que si les tornades ne sont pas exceptionnelles en France, le réchauffement climatique pourrait en accroître l'intensité.







