Ce vol, qualifié d'« humiliation nationale » par certains, a immédiatement soulevé de vives critiques sur la sécurité du musée. Un pré-rapport de la Cour des comptes, révélé dans la presse, a pointé un « retard considérable » dans le déploiement des équipements de sûreté, notant que de nombreuses salles n'étaient pas protégées par la vidéosurveillance. La présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, a été auditionnée au Sénat où elle a reconnu un « échec terrible », tout en affirmant avoir alerté sur la situation à son arrivée en 2021 : « J’ai été effarée de la situation de la sûreté et de la sécurité du Louvre à mon arrivée ». Elle a précisé que les alarmes avaient fonctionné mais que les faiblesses de la protection périmétrique étaient connues.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a concédé : « Nous avons failli ». En réponse à la crise, le président Macron a refusé la démission de Mme des Cars et a demandé une accélération du plan de modernisation du musée.