Les voleurs ont utilisé un camion-élévateur et des disqueuses, s'échappant en quelques minutes.
L'enquête, confiée à la BRB et à l'OCBC, a permis l'interpellation de deux suspects grâce notamment à de l'"ADN déterminant" retrouvé sur les lieux.
L'un d'eux a été arrêté à l'aéroport de Roissy alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour l'Algérie.
L'avocate d'un des suspects, Me Nadia El Bouroumi, a qualifié le dossier de "difficile" en raison de son "ultra-médiatisation".
Ce vol a provoqué un tollé politique et institutionnel.
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a reconnu que "des failles sécuritaires ont bien existé" et a qualifié l'événement d'"échec pour tout le monde". Le sénateur Laurent Lafon a jugé la sécurité "pas conforme à ce qu'on peut attendre d'un musée aujourd'hui", tandis que son collègue Pierre Ouzoulias a alerté sur le manque de "80 millions d’euros" pour la mise à niveau nécessaire. En réaction, les bijoux restants de la galerie d'Apollon ont été transférés sous haute escorte dans les coffres de la Banque de France. Par ailleurs, une note du service de renseignement Sirasco s'alarme d'une "accélération" des vols dans les musées et églises, ciblés par le crime organisé.







