Suite au vol de huit joyaux d'une valeur estimée à 88 millions d'euros par un commando organisé, la ministre a publiquement qualifié l'événement d'« échec » et a pointé des « protocoles totalement obsolètes ». En réponse, un audit global sur les risques d'intrusion a été annoncé, ainsi que l'installation de dispositifs anti-voiture-bélier avant la fin de l'année et la création d'une nouvelle direction de la sûreté au sein du musée. Sur le plan judiciaire, l'enquête a progressé avec l'interpellation de sept personnes, dont deux ont été mises en examen et écrouées, l'une d'elles ayant été identifiée grâce à son ADN. Cependant, les bijoux demeurent introuvables, et par mesure de précaution, d'autres trésors de la galerie d'Apollon ont été transférés dans les coffres de la Banque de France.

La polémique a également pris une tournure politique, des sénateurs comme Laurent Lafon jugeant la sécurité du Louvre « pas conforme à ce qu'on peut attendre d'un musée aujourd'hui ».

Le sénateur Pierre Ouzoulias a souligné un déficit budgétaire de 80 millions d'euros pour la mise à niveau nécessaire.

Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large d'une « accélération » des vols dans les musées et églises, selon une note du renseignement, soulevant des questions cruciales sur le financement et la stratégie de sécurisation des institutions culturelles françaises.