Le 19 octobre, un commando de quatre malfaiteurs a dérobé en plein jour huit pièces d'une valeur estimée à 88 millions d'euros.

Suite à ce vol, qualifié d'« échec » par la ministre, une enquête administrative a été lancée.

Ses premières conclusions sont alarmantes, révélant une « sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol », un « sous-équipement des dispositifs de sécurité » et des protocoles de réaction « totalement obsolètes ». En réponse, Rachida Dati a promis l'installation de dispositifs « anti-voiture-béliers, anti-intrusion » avant la fin de l'année et la réalisation d'un « audit global sur les risques d'intrusion et de vol ».

La polémique a également atteint le Sénat, où une délégation a jugé la sécurité du musée « pas conforme à ce qu'on peut attendre ». Le sénateur Pierre Ouzoulias a alerté sur le manque de « 80 millions d’euros pour que le musée lance très rapidement son plan de mise à niveau de la sécurité ». Pendant que le débat politique enfle, l'enquête judiciaire progresse avec l'interpellation de plusieurs suspects, dont deux ont été mis en examen et écroués.

Cependant, les précieux bijoux restent à ce jour introuvables.