Cependant, l'issue du second tour demeure très incertaine, avec un avantage potentiel pour une gauche unie.

L'enquête d'opinion, réalisée pour Le Figaro et Sud Radio, crédite la candidate Les Républicains, Rachida Dati, d'un score oscillant entre 26 et 28 % des intentions de vote au premier tour.

Elle devance ainsi ses principaux concurrents, notamment le candidat Horizons soutenu par la majorité présidentielle, Pierre-Yves Bournazel (14-15 %).

Cette fragmentation du centre et de la droite pourrait s'avérer décisive.

À gauche, le premier adjoint sortant, le socialiste Emmanuel Grégoire, est donné en tête avec 20 à 22 % des suffrages, devant l'écologiste David Belliard (13 %) et la candidate LFI Sophia Chikirou (12 %). Le sondage met en lumière l'enjeu crucial des alliances, les discussions entre socialistes et écologistes achoppant sur la stratégie à adopter, notamment sur l'intégration de La France Insoumise dès le premier tour. Le scénario le plus révélateur est celui du second tour : dans une triangulaire opposant une liste de gauche unie menée par Emmanuel Grégoire, la liste de Rachida Dati et celle de Pierre-Yves Bournazel, la gauche l'emporterait avec 42 % des voix, contre 39 % pour sa principale rivale. Ce résultat suggère que, malgré une forte popularité personnelle de Rachida Dati, la capacité de la gauche à surmonter ses divisions internes pour le second tour pourrait être la clé de la victoire, tandis que la droite et le centre pâtiraient de leur dispersion.