Le mode opératoire des malfaiteurs, qui ont utilisé un camion-nacelle en plein jour pour accéder à la galerie d'Apollon, a mis en évidence une vulnérabilité critique.
La réaction des autorités a été immédiate, avec l'ouverture d'une enquête administrative dont les premières conclusions sont accablantes.
Citant ce rapport, la ministre Rachida Dati a dénoncé une "sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol" ainsi que des protocoles "totalement obsolètes". Des mesures concrètes ont été promises, telles que l'installation de "dispositifs anti-voiture-béliers, anti-intrusion" avant la fin de l'année et un audit global des risques. La gouvernance du musée est également remise en cause, la ministre ayant demandé à sa présidente, Laurence des Cars, de créer une nouvelle direction de la sûreté.
Sur le plan financier, le sénateur Pierre Ouzoulias a alerté sur le manque de 80 millions d'euros pour réaliser les mises à niveau nécessaires.
Parallèlement, l'enquête judiciaire progresse avec plusieurs interpellations.
Selon la procureure Laure Beccuau, les suspects sont décrits comme "des gens de proximité, de Seine-Saint-Denis pour la plupart", plutôt que des figures du grand banditisme. Malgré ces avancées, les joyaux restent introuvables, et l'affaire continue de soulever des questions fondamentales sur la protection du patrimoine français.






