Cette maladie respiratoire, qui affecte principalement les nourrissons, entraîne une augmentation des consultations médicales et des hospitalisations.

Selon les données de Santé publique France, les indicateurs de la bronchiolite ont fortement augmenté dans la région parisienne, tant en médecine de ville qu'à l'hôpital, atteignant des niveaux similaires à ceux de l'an dernier à la même époque.

Bien que la maladie soit généralement bénigne, elle peut causer des complications sévères chez les très jeunes enfants, nécessitant parfois une hospitalisation.

Le virus respiratoire syncytial (VRS) est la cause principale de l'infection, mais d'autres virus, comme les rhinovirus, peuvent également être en cause.

Face à cette situation, les autorités sanitaires mènent pour la deuxième année consécutive une campagne nationale d'immunisation.

Deux traitements préventifs sont proposés : le vaccin Abrysvo (Pfizer) pour les femmes enceintes, qui protège les nouveau-nés, et le traitement Beyfortus (Sanofi/AstraZeneca), administré directement aux nourrissons.

Alors que l'épidémie s'installe en Île-de-France, d'autres régions comme la Normandie sont en phase "pré-épidémique" et devraient suivre.

Les autorités sanitaires insistent également sur l'importance des gestes barrières, comme le port du masque dès les premiers symptômes, le lavage fréquent des mains et l'aération des pièces.

Ce début précoce de l'épidémie de bronchiolite coïncide avec la campagne de vaccination contre la grippe et le Covid-19, faisant craindre aux autorités une "triple circulation" virale dans les semaines à venir.