L'affaire a pris une dimension particulière en raison des forts soupçons d'ingérence étrangère, une piste explorée tout au long de la procédure judiciaire.

L'acte n'a pas été considéré comme un simple délit de dégradation, mais comme une possible manœuvre de déstabilisation orchestrée depuis l'étranger. Le verdict du tribunal envoie un message de fermeté quant aux conséquences judiciaires de la profanation de lieux de mémoire aussi importants. Le symbole des "mains rouges" a été utilisé dans divers contextes, mais son application sur un mémorial de la Shoah a été unanimement condamnée comme une offense profonde à la mémoire des victimes. La décision de justice confirme la gravité avec laquelle les autorités françaises traitent de tels actes, surtout lorsqu'ils touchent à l'histoire et qu'ils sont suspectés d'être liés à des influences extérieures visant à troubler l'ordre public.