L'arrêté municipal contraint les établissements situés dans des secteurs jugés « trop bruyants » à cesser leur activité à minuit, au lieu de 2 heures du matin auparavant.

La municipalité justifie cette décision par la nécessité de préserver la tranquillité des riverains, qui se plaignaient de nuisances sonores récurrentes.

Cependant, les restaurateurs et gérants de bars concernés estiment que cette mesure est disproportionnée et pénalisante pour leur activité économique.

Ils ont rapidement réagi en lançant une pétition pour demander l'annulation de l'arrêté.

Selon eux, ce couvre-feu met en péril la viabilité de leurs entreprises et ne résout pas le problème de fond des nuisances, qui pourraient simplement se déplacer vers d'autres zones de la ville ou l'espace public. Ce conflit à Levallois-Perret illustre une tension classique dans les zones urbaines denses, entre le dynamisme de la vie nocturne et le droit au calme des habitants, un débat qui résonne également dans de nombreux quartiers parisiens.