Ces affaires, survenues dans les 10e, 19e et 20e arrondissements, ont déclenché des enquêtes judiciaires et administratives, suscitant l'inquiétude des familles.
Trois cas distincts de soupçons de violences sexuelles ont mené à la suspension de trois professeurs des écoles à Paris depuis septembre, une information confirmée par l'académie de Paris. Les faits se sont produits dans des établissements situés dans les 10e, 19e et 20e arrondissements de la capitale. Dans chaque situation, le rectorat a réagi rapidement après avoir été alerté par des plaintes de parents d'élèves. Le premier cas a été signalé le 14 octobre à l'école Aqueduc, dans le 10e arrondissement. Le rectorat a suspendu l'enseignant le jour même et a immédiatement saisi le parquet.
Une réunion d'information a été organisée deux jours plus tard pour les parents, et une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner la communauté scolaire.
Le deuxième cas concerne une enseignante de l'école des Grands-Champs, dans le 20e arrondissement, qui a été suspendue le 30 septembre. Un troisième cas, dans le 19e arrondissement, a également conduit à la suspension de l'enseignant concerné.
Ces mesures conservatoires ont été prises "à la suite de plaintes déposées par des parents d’élèves", ce qui indique que les alertes provenaient directement des familles. La réponse du rectorat combine des volets administratifs et judiciaires, avec des enquêtes menées en parallèle. La situation met en lumière le sérieux avec lequel les autorités éducatives traitent ces allégations et les procédures établies pour la protection de l'enfance.











