Le professeur Thomas Lauvaux du LSCE a souligné que les résultats sont "presque parfaitement alignés sur ceux d'Airparif".

La baisse la plus significative des émissions a été observée dans le secteur des transports, une amélioration attribuée à la diminution de l'usage de la voiture thermique, favorisée par le développement des pistes cyclables et des transports en commun.

L'étude indique que si Paris met pleinement en œuvre son plan d'action climatique, la ville "devrait être en bonne voie pour atteindre son objectif climatique de 2030". Cependant, Ivonne Albarus, une scientifique du GIEC, avertit que le train de mesures actuel "ne permet pas d'atteindre l'objectif de neutralité carbone de la ville pour 2050". Alors que la Région Île-de-France se félicite d'être "en tête de la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France", l'opposition de gauche critique sa politique, la jugeant "à contre-courant de ce qu'il faut faire", ce qui témoigne d'un débat politique continu sur la portée des politiques environnementales.