L'enquête a rapidement progressé, menant à l'identification et la mise en examen de plusieurs suspects, bien que le précieux butin demeure introuvable. Le 19 octobre, quatre individus ont pénétré en pleine matinée dans la galerie d'Apollon en utilisant une nacelle et un camion volés.
Ils se sont emparés de plusieurs joyaux, dont le collier de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie, pour une valeur totale estimée à 88 millions d'euros. L'enquête, mobilisant une centaine d'agents de la Brigade de répression du banditisme (BRB) et de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), a permis l'interpellation de sept personnes. Quatre d'entre elles, trois hommes et une femme, ont été mises en examen pour "vol en bande organisée" et "association de malfaiteurs".
Selon la procureure de Paris, Laure Beccuau, les profils des suspects ne correspondent pas au grand banditisme traditionnel. Il s'agirait de "gens de proximité, de Seine-Saint-Denis pour la plupart".
L'un des principaux suspects, Abdoulaye N., 39 ans et résidant à Aubervilliers, a été identifié grâce à son ADN retrouvé sur une vitrine brisée et des objets abandonnés.
Déjà connu pour des vols aggravés, il se trouvait sous contrôle judiciaire au moment de son interpellation.
Un autre suspect a été jugé séparément pour des dégradations commises dans un commissariat lors d'une affaire antérieure.
Face à cet événement, la direction du musée a annoncé des "mesures d'urgence" pour renforcer la sécurité, tandis que le président Macron a réaffirmé sa conviction que "les bijoux seront retrouvés".










