Une réunion de travail tenue le 5 novembre 2025 à Bonnières-sur-Seine a permis de débloquer la situation. Hervé Morin, président de la Région Normandie, et Florence Portelli, première vice-présidente de la Région Île-de-France, ainsi que d'autres élus locaux, ont confirmé plusieurs engagements. L'annonce principale est le maintien des dessertes des trains express régionaux (TER) normands dans les gares de Mantes-la-Jolie, Bonnières-sur-Seine, Rosny-sur-Seine et Bréval, même après la mise en service du prolongement du RER E (Eole) prévue pour 2030. Cette décision revient sur une annonce de 2022 où la Normandie envisageait de supprimer ces arrêts pour réduire le temps de trajet de ses usagers. Les deux régions ont également ouvert la porte à une augmentation de l'offre de trains normands, qui serait financée par Île-de-France Mobilités pour la partie francilienne. Le projet de la LNPN lui-même est relancé, avec la promesse d'études révisées pour un tracé repensé et un impact environnemental limité. Enfin, les deux collectivités se sont engagées à exiger de l'État la poursuite des études sur un contournement fret ferroviaire de l'Île-de-France, un projet inscrit au Contrat de Plan Interrégional État-Région Vallée de la Seine. Cet accord marque la fin d'un "bras de fer homérique" et une volonté commune de faire avancer des dossiers stratégiques pour la mobilité et le développement économique de l'axe Seine.