Cette annonce positionne LFI comme une force autonome à gauche, prête à affronter les autres partis dès le premier tour.
S'appuyant sur une base militante solide de "près de 20 000 membres", Sophia Chikirou entend incarner une alternative claire à la politique menée par l'équipe d'Anne Hidalgo, jugée "épuisée et privée de la sensibilité populaire", ainsi qu'au "programme de malheur social" de la droite portée par Rachida Dati. Son discours de lancement met en avant une volonté de "rupture nette et franche", axée sur les besoins essentiels des Parisiens.
Les deux premières priorités annoncées sont un "grand plan logement" et un plan pour "une véritable éducation communale parisienne". Concernant le logement, elle propose des mesures fortes comme le contrôle strict de l'encadrement des loyers, la création d'une agence locative populaire et une "année blanche sur les augmentations de loyer et de charges". Pour l'éducation, elle ambitionne de créer un service municipal aussi important que l'Éducation nationale pour assurer le bien-être des enfants sur tous les temps de leur journée.
Stratégiquement, sa campagne ciblera les arrondissements populaires où LFI a réalisé de bons scores, comme les 13e, 18e, 19e et 20e.
Personnalité jugée clivante, elle se défend en affirmant être "l'opposée de sa caricature". Si elle se dit ouverte à une alliance de second tour avec Les Écologistes, elle note qu'Emmanuel Grégoire, candidat socialiste, a pour l'instant fermé la porte à tout accord avec LFI.








