Face à un prix du mètre carré avoisinant toujours les 10 000 euros et une pénurie de locations persistante, la question du logement est devenue un champ de bataille politique.

Les candidats aux élections municipales de 2026, des insoumis à la droite, avancent diverses solutions : gel des loyers, renforcement des contrôles sur les locations type Airbnb, ou encore aides à l'accession à la propriété comme le prêt à taux zéro.

Cette effervescence programmatique témoigne de l'urgence de rendre la capitale plus abordable.

Dans le même temps, les municipalités, Paris en tête, durcissent le ton contre le coliving.

Ce modèle, qui consiste à louer des chambres individuelles avec des espaces de vie partagés, est accusé par ses détracteurs de contourner la législation sur l'habitat classique pour maximiser les profits, tout en réduisant l'offre de logements familiaux. Des villes comme Paris, Bordeaux et Lyon cherchent à encadrer plus strictement ce phénomène, et une proposition de loi est même attendue pour clarifier son statut.

Cette double approche, mêlant promesses électorales et actions réglementaires concrètes, illustre la volonté des pouvoirs publics de reprendre le contrôle d'un marché immobilier jugé hors de contrôle.