Il mentionnerait une augmentation des dépenses de 518 millions d'euros en un an et une dette régionale s'élevant à 6,45 milliards d'euros en 2024. L'opposition de gauche s'est immédiatement saisie de ces éléments pour dénoncer une "dette qui 'explose'" et étriller la gestion de la présidente.
Face à ces critiques, Valérie Pécresse a pris les devants en déclarant publiquement : "Je n’ai plus assez d’argent pour tenir les engagements que j’ai faits aux Franciliens".
Elle attribue ses difficultés financières à la baisse des dotations de l'État et au mécanisme de péréquation qui, selon elle, prive la région de 1,2 milliard d'euros au profit de territoires plus pauvres. Un article souligne cependant qu'elle avait elle-même voté en 2003 la loi constitutionnelle instaurant ce principe de péréquation. D'autres critiques portent sur les choix de dépenses de la région, qualifiés de "gaspillages" par certains, citant des aides à l'achat de vélos, de manuels scolaires ou des subventions au secteur culturel. Cette controverse financière place Valérie Pécresse dans une position délicate, entre les contraintes budgétaires qu'elle dénonce et les accusations de mauvaise gestion.











