À Rennes, le directeur d'une école maternelle a été menacé de mort le 10 octobre par des parents qui refusaient que leur fille ait un enseignant de sexe masculin. Suite à cet entretien, le père aurait affirmé ne pas craindre « de faire vingt-cinq ans de prison ».
L'enseignant est en arrêt maladie depuis les faits et une plainte a été déposée.
Face au silence de leur hiérarchie, ses collègues ont organisé une grève le 21 novembre, dénonçant une « ambiance pesante ».
Dans le Val-d'Oise, au collège La Bruyère à Osny, un parent d'élève convoqué pour le comportement de son fils aurait menacé un professeur en déclarant : « Je comprends ceux qui coupent la tête ». L'incident, qui a eu lieu à quelques kilomètres de Conflans-Sainte-Honorine, a profondément choqué l'équipe éducative, qui s'est mise en grève et a reproché à la direction d'avoir initialement gardé le silence sur la gravité des propos. Ces affaires illustrent un « vrai ras-le-bol » des enseignants face à la banalisation des agressions verbales.
Fabrice Lerestif, du syndicat FO, a rappelé que « les parents ne sont pas des clients », tandis que la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a affirmé son soutien au directeur de Rennes, déclarant qu'« on ne choisit pas le sexe de son enseignant ».











