Selon la mairie, ces appartements seront destinés à des travailleurs essentiels comme des "auxiliaires de puériculture, éboueurs et femmes victimes de violences", avec des loyers mensuels très bas, oscillant entre 6,93 et 15,16 euros le mètre carré.
L'opération est estimée à 7,6 millions d'euros pour la réhabilitation, auxquels s'ajoute une subvention municipale de 2,3 millions.
Ian Brossat a défendu ce projet comme un symbole fort de la mixité sociale, déclarant sur les réseaux sociaux : "Vous connaissez la place des Vosges ?
Sans doute.
Mais pas encore les 17 logements sociaux que nous allons y installer."
Cependant, l'opposition de droite, menée par Rachida Dati, a vivement critiqué une décision jugée "démagogique" et financièrement absurde.
Les critiques soulignent le coût exorbitant de l'opération dans l'un des quartiers les plus chers de la capitale, arguant que la vente du bâtiment aurait permis de financer un nombre bien plus important de logements sociaux dans des zones moins onéreuses. Le débat met en évidence une opposition frontale entre deux visions pour la ville : d'un côté, une politique axée sur des symboles forts de mixité sociale, et de l'autre, une approche prônant une gestion plus pragmatique des finances publiques pour répondre à la crise du logement.











