Cependant, la prudence reste de mise, comme le résume l'expression "on n'est pas tiré d'affaire, mais il faut se loger".

Cette légère reprise est particulièrement visible sur le segment des maisons, notamment en grande couronne, qui semble repartir plus fortement que celui des appartements.

À Paris, la remontée des prix est observée avec attention, après une période de baisse.

Malgré ces signaux positifs, le nombre de transactions reste historiquement bas, ce qui tempère l'optimisme.

La situation économique générale, notamment le niveau des taux d'intérêt, continue de peser sur la capacité d'emprunt des ménages et sur la fluidité du marché. La reprise est donc encore fragile et hétérogène, dépendant fortement des types de biens et de leur localisation géographique au sein de la région.

Les mois à venir seront décisifs pour déterminer si cette embellie se transforme en une reprise durable ou si le marché continue d'évoluer à un rythme ralenti, loin des niveaux d'activité connus avant la crise.