Ces décisions sont directement liées à l'insécurité grandissante, notamment la présence d'un marché de crack à ciel ouvert, suscitant l'inquiétude des salariés et des riverains. BNP Paribas a confirmé la migration de ses 2000 employés vers des sites à Levallois-Perret et Nanterre, tandis que Leroy Merlin fermera son magasin en 2026.

Ces départs constituent un nouveau coup dur pour un quartier déjà en difficulté.

Les articles décrivent un environnement devenu anxiogène, où les salariés sont parfois escortés par des agents de sécurité jusqu'à la station de RER. Une employée témoigne de la présence de "personnes souvent droguées, dans un état second", rendant le quotidien difficile. Le maire du 19e arrondissement a lui-même reconnu une "lente dégringolade" du quartier, directement liée aux problèmes de toxicomanie.

Cette situation illustre les conséquences économiques et sociales dramatiques de la crise du crack dans le nord-est parisien, où l'insécurité persistante finit par dissuader les entreprises de rester, malgré les investissements initiaux dans ce secteur en renouvellement urbain. Le double départ de ces enseignes majeures risque d'aggraver la situation en créant un vide économique et en renforçant le sentiment d'abandon des habitants.