L'affaire met en lumière les conditions d'exploitation subies par les employées, qui étaient contraintes à la prostitution.

Le tribunal a prononcé une peine de quatre ans de prison ferme le mercredi 26 novembre 2025.

L'enquête a révélé que les employées du salon étaient maintenues dans "une ambiance oppressante et pesante".

Elles se trouvaient "enfermées dans un système de contrôle" qui les forçait à se prostituer sous couvert de prestations de massage.

Cette condamnation met en évidence une forme d'esclavage moderne opérant au cœur de la capitale.

Le jugement est le résultat d'une enquête ayant permis de démanteler un réseau d'exploitation humaine.

Il envoie un signal fort quant à la détermination de la justice à lutter contre la traite des êtres humains, un crime souvent invisible qui prospère dans des commerces en apparence légaux. L'affaire souligne également la vulnérabilité des personnes, souvent des femmes étrangères en situation précaire, qui sont les proies de ces réseaux criminels. La sévérité de la peine reflète la gravité des faits et la volonté des autorités de sanctionner lourdement les auteurs de tels crimes.