Cette hausse, bien que limitée, s'inscrit dans un contexte de financement tendu pour les transports franciliens.
L'augmentation proposée est de 2 euros, soit une hausse de 2,30 %, qui doit encore être validée par le conseil d'administration d'IDFM le 10 décembre, une étape généralement formelle. Cette décision est justifiée par l'autorité organisatrice des transports par les coûts importants liés à l'expansion et à la modernisation du réseau, citant les prolongements de plusieurs lignes de métro (4, 11, 12, 14), du RER E et la création de nouvelles lignes de tramway. Valérie Pécresse, présidente de la Région et d'IDFM, défend cette mesure en invoquant la mise en place d'un "bouclier tarifaire" qui, selon ses engagements, limite la hausse à un niveau ne pouvant dépasser l'inflation majorée de 1 %.
IDFM souligne que l'objectif est de répartir l'effort financier de manière "équitable" entre les usagers, les entreprises, l'État et les collectivités.
Il est rappelé que sans ces contributions multiples, le coût réel du passe Navigo mensuel s'élèverait à 280 euros.
Cette nouvelle augmentation suscite néanmoins des réactions, notamment de la part des élus de gauche qui ont relayé une pétition pour s'y opposer.
Le ticket à l'unité verra également son prix augmenter, passant à 2,55 euros.











