Son projet poursuit un double objectif.

D'une part, il s'agit de mettre en place un grand plan anti-bruit pour améliorer la qualité de vie des centaines de milliers de riverains exposés à la pollution sonore et atmosphérique. D'autre part, la couverture de l'axe routier permettrait de créer de nouveaux espaces en surface, qu'elle destinerait principalement à la construction de parkings relais. Cette proposition vise à faciliter l'intermodalité pour les automobilistes venant de la banlieue, en les incitant à laisser leur voiture aux portes de Paris pour emprunter les transports en commun. Cette approche centrée sur la création de parkings se heurte à la vision de la Mairie de Paris, qui privilégierait davantage la création d'espaces verts et de logements. Le débat sur l'avenir du périphérique est donc non seulement technique et financier, mais aussi profondément politique, opposant deux conceptions de l'aménagement urbain et de la place de la voiture dans la métropole du Grand Paris.