Perçue comme un des principaux points faibles du bilan d'Anne Hidalgo, elle est désormais au cœur des stratégies de l'opposition, qui entend capitaliser sur le mécontentement des Parisiens. Selon un sondage Ifop, la propreté est le deuxième sujet le plus déterminant dans le vote des Parisiens, juste après la sécurité.

Cette préoccupation majeure, alimentée par les débats sur les rats, les poubelles et les déchets, a été exploitée de manière spectaculaire par Rachida Dati.

Sa vidéo la montrant en tenue d'éboueur, bien que moquée, a réussi à placer le sujet au centre de l'attention médiatique. Les analystes politiques soulignent la pertinence de cette stratégie : la propreté est un indicateur "le plus visible de la bonne gestion d’une ville", avec des résultats concrets et rapides. En s'emparant de ce thème, la candidate de droite attaque directement ce que beaucoup considèrent comme l'un des "maillons faibles des deux mandats d’Anne Hidalgo".

D'autres candidats, comme Pierre-Yves Bournazel, ont également présenté des programmes détaillés pour un Paris plus propre.

La bataille pour la capitale s'annonce donc comme une "bataille narrative" où l'image d'une ville propre et bien gérée sera un argument électoral de premier plan, permettant à l'opposition de faire un "tir groupé" contre les héritiers de la majorité sortante.