Malgré d'importants investissements en rénovation urbaine, la situation se dégrade, poussant des entreprises à fuir et plongeant les habitants dans un sentiment d'abandon.
Inauguré en 2015, le quartier Rosa Parks (19e arrondissement) était porteur de promesses de mixité et de renouveau urbain.
Cependant, une décennie plus tard, les articles dépeignent un échec des politiques publiques.
Des centaines de millions d'euros ont été investis, mais la présence endémique de trafiquants de drogue a transformé le quotidien des résidents en un cauchemar. L'insécurité est telle que deux grands groupes ont pris la décision de déménager leurs bureaux pour protéger leurs employés, menacés et agressés.
Pour les habitants, le sentiment d'impuissance domine, comme en témoigne une résidente : "J’ai honte d’habiter là".
Ils dénoncent une lente dégradation et une tension permanente liée à l'explosion du trafic de crack.
Cette situation met en lumière les limites des approches purement urbanistiques pour résoudre des problèmes sociaux et sécuritaires complexes.
L'échec de la politique de la ville dans ce secteur est patent, laissant les pouvoirs publics face à la nécessité de repenser leur stratégie pour reconquérir ce territoire et restaurer la confiance de ses habitants et des acteurs économiques.










