Une série de signalements et de plaintes pour agressions et harcèlements sexuels sur de jeunes enfants secoue les écoles parisiennes, particulièrement en maternelle et dans le cadre périscolaire. Face à une "recrudescence importante" des cas, des familles dénoncent le silence des institutions et l'opposition municipale critique l'inaction de la Ville. La situation est alarmante : depuis le début de l'année 2025, seize animateurs périscolaires ont été suspendus à Paris suite à des soupçons d'inconduite sexuelle. Le parquet de Paris a confirmé une "recrudescence importante du nombre de signalements", avec l'ouverture de quinze enquêtes pour des faits d'agressions sexuelles dans les seules écoles maternelles de la capitale.
Ces chiffres révèlent un problème systémique qui touche plusieurs arrondissements, dont le 11e où une nouvelle plainte a été déposée.
Des familles de victimes, se sentant isolées et peu écoutées, ont décidé de se mobiliser pour "briser le silence" et exiger une plus grande transparence de la part des autorités.
L'affaire a également pris une tournure politique.
Le groupe d'opposition "Changer Paris" a vivement critiqué la gestion de la crise par la municipalité, accusant l'administration d'Anne Hidalgo d'inaction face à des alertes répétées. Dans un communiqué, les élus Inès De Raguenel et Nelly Garnier ont fustigé la Ville pour ne pas avoir pris la mesure de la gravité des faits touchant des enfants de 3 à 5 ans. Cette succession d'affaires met en lumière les failles dans les procédures de recrutement, de surveillance et de signalement au sein du système éducatif et périscolaire parisien.
En résuméUne forte augmentation des signalements d'agressions sexuelles dans les écoles et le périscolaire parisiens a conduit à de multiples enquêtes et suspensions de personnel, déclenchant l'indignation des familles et une critique politique virulente de la gestion de la crise par la mairie.