Ces chiffres révèlent un problème systémique qui touche plusieurs arrondissements, dont le 11e où une nouvelle plainte a été déposée.

Des familles de victimes, se sentant isolées et peu écoutées, ont décidé de se mobiliser pour "briser le silence" et exiger une plus grande transparence de la part des autorités.

L'affaire a également pris une tournure politique.

Le groupe d'opposition "Changer Paris" a vivement critiqué la gestion de la crise par la municipalité, accusant l'administration d'Anne Hidalgo d'inaction face à des alertes répétées. Dans un communiqué, les élus Inès De Raguenel et Nelly Garnier ont fustigé la Ville pour ne pas avoir pris la mesure de la gravité des faits touchant des enfants de 3 à 5 ans. Cette succession d'affaires met en lumière les failles dans les procédures de recrutement, de surveillance et de signalement au sein du système éducatif et périscolaire parisien.