Cependant, cette activité de valorisation énergétique est source d'angoisse pour les riverains.
À Ivry-sur-Seine, des familles se confient sur leur peur constante, l'une d'elles déclarant : "Si un jour j'apprends que mes enfants ont un cancer...".
Tiraillées entre le déni et l'envie de déménager, elles s'inquiètent des rejets de fumées, qui contiennent du CO2, des oxydes d'azote, des particules fines et des dioxines.
De son côté, le Syctom se veut rassurant.
Sofien El Andaloussi, directeur général adjoint, affirme que le traitement des fumées "prend les deux tiers de notre usine" et que les résultats d'analyses, mis en ligne, sont "systématiquement extrêmement en deçà des limites fixées par l'État". Malgré ces garanties, des ONG comme Zero Waste pointent le "coût caché" de ces pollutions et déplorent la part trop importante de l'incinération dans la gestion des déchets par rapport au recyclage, jugé plus vertueux sur le plan environnemental.











