Cette décision, prise dans un contexte d'augmentation des charges, vise à protéger le pouvoir d'achat des locataires du parc social. La Ville de Paris a annoncé que les conseils d'administration des trois plus grands bailleurs sociaux de la capitale, qui concentrent 80 % du parc HLM, ont voté en faveur d'un gel des loyers pour l'année à venir. Cette mesure représente un soutien direct au budget de 225 000 ménages locataires, alors que l'inflation et la hausse des coûts de l'énergie pèsent lourdement sur les dépenses contraintes. Cette décision intervient également dans un contexte politique particulier, à l'approche des élections municipales de 2026.
La candidate de La France Insoumise, Sophia Chikirou, qui avait fait du gel des loyers sociaux une de ses propositions phares, a réagi en critiquant le timing de l'annonce.
Dans un communiqué, elle a fustigé la majorité sortante : "Geler aujourd’hui ce qui a flambé hier, ce n’est pas une politique du logement".
Cette déclaration souligne comment une mesure sociale peut devenir un enjeu électoral, chaque camp cherchant à s'en attribuer le mérite ou à en minimiser la portée.
Au-delà des considérations politiques, ce gel constitue une aide concrète pour une part importante de la population parisienne, confrontée à un coût de la vie particulièrement élevé.










