Son projet vise à réduire les nuisances sonores pour les riverains et à créer des parkings relais pour "supprimer cette cicatrice urbaine entre Paris et sa banlieue".

La transformation du boulevard périphérique est un serpent de mer de la politique francilienne, avec des visions souvent opposées entre la Région et la Mairie de Paris. Valérie Pécresse a réaffirmé sa volonté de mener un projet ambitieux de couverture de l'axe routier. Contrairement aux projets de la municipalité parisienne, qui se concentrent davantage sur la réduction des voies de circulation, la présidente de région plaide pour une approche axée sur l'intermodalité et l'amélioration du cadre de vie. Son plan prévoit la construction de parkings relais au-dessus des portions couvertes, afin d'inciter les automobilistes de la grande couronne à laisser leur véhicule aux portes de Paris pour emprunter les transports en commun. En parallèle, cette couverture permettrait de lancer un "grand plan anti-bruit" pour les centaines de milliers de riverains exposés aux nuisances sonores et à la pollution de l'air. En qualifiant le périphérique de "cicatrice urbaine", Valérie Pécresse met l'accent sur la nécessité de reconnecter Paris à sa banlieue, transformant une infrastructure de séparation en un espace potentiellement paysager et fonctionnel.