Inauguré en 2015 comme un modèle de renouvellement urbain, le quartier Rosa Parks est aujourd'hui le théâtre d'une "lente dégradation".

Les habitants et parents d'élèves dénoncent une "haute tension" et un sentiment de honte, l'un d'eux déclarant : "J’ai honte d’habiter là". La présence de dealers et de consommateurs de crack menace la sécurité et a conduit deux grands groupes à décider de déménager, soulignant l'échec des pouvoirs publics à endiguer le phénomène. Cet échec de la politique urbaine n'est pas isolé et se retrouve dans d'autres quartiers, comme Saint-Mauront à Marseille, où des investissements massifs n'ont pas réussi à résoudre les problèmes de délinquance. La situation à Rosa Parks met en évidence la difficulté à créer des environnements urbains sûrs et durables, même avec des immeubles récents et des investissements conséquents. La persistance du trafic de drogue remet en question l'efficacité des stratégies de rénovation urbaine lorsqu'elles ne sont pas accompagnées de mesures sociales et sécuritaires robustes.