L'affaire a été révélée le 2 décembre 2025, précisant que la suspension du proviseur, en poste depuis 2019, avait été prononcée la veille.

Les échanges incriminés se seraient déroulés sur l'application de rencontre Grindr.

Selon l'académie de Versailles, le chef d'établissement aurait poursuivi la conversation tout en ayant connaissance de l'âge du lycéen, qui est mineur.

Face à la gravité des faits, les autorités académiques ont réagi rapidement. Le directeur académique du Val-d'Oise a signalé les faits au procureur de la République, ouvrant la voie à une enquête judiciaire.

En parallèle, une procédure disciplinaire a été engagée à l'encontre du proviseur. Pour assurer la continuité du service public et le bon fonctionnement de l'établissement, il a été immédiatement remplacé par une nouvelle proviseure.

Ce cas soulève de sérieuses préoccupations quant à la protection des élèves et au devoir d'exemplarité des personnels de l'Éducation nationale. La suspension et les procédures engagées témoignent d'une politique de tolérance zéro de la part de l'académie face à des comportements jugés inacceptables et potentiellement délictueux de la part d'un responsable d'établissement.