Face à cette baisse drastique des recettes, la région est contrainte de présenter un budget largement resserré, recentré sur ses prérogatives essentielles.
Des économies sont prévues dans plusieurs domaines, mais la présidente a insisté sur le fait que l'éducation resterait une priorité, avec une augmentation des montants alloués à ce secteur. Cette situation financière tendue est présentée comme le résultat d'une politique de l'État qui affaiblit les capacités d'investissement des régions. La critique est partagée par la Chambre régionale des comptes qui, dans un rapport sur Île-de-France Mobilités (IDFM), a également pointé du doigt certaines décisions financières, notamment concernant le ticket à tarif unique.
Le contexte est donc celui d'une forte pression sur les finances régionales, obligeant l'exécutif à faire des choix difficiles et à "gratter chaque centime" pour équilibrer son budget tout en maintenant ses priorités, notamment en matière d'éducation et de transports.







