Lancé en 2015 et initialement prévu pour les Jeux Olympiques de 2024, le projet a été retardé par divers recours. Il doit métamorphoser le gratte-ciel de 210 mètres en une tour vitrée, végétalisée, abritant un hôtel, des commerces et une serre agricole. Le dossier, qui sera examiné par le Conseil de Paris, inclut des permis de construire modificatifs déposés fin novembre 2025, prévoyant des travaux "moins lourds" et une hauteur totale abaissée de 12 mètres. Cependant, le calendrier est désormais dicté par une injonction des préfectures d'Île-de-France et de Paris.

Un courrier daté du 14 novembre, adressé au syndicat de copropriétaires, impose "la fermeture rapide du bâtiment au public s'impose, au plus tard au début de l'année 2026".

Cette décision fait suite à des tests ayant révélé que "l'activation intempestive du système de sécurité incendie disperse dans l'air des poussières d'amiante".

Les autorités estiment que les conditions actuelles "ne permettent pas de protéger les occupants de la tour d'un risque d'exposition à l'amiante". Cette urgence sanitaire contraint les derniers occupants à quitter les lieux plus tôt que prévu, alors que le bâtiment se vide progressivement, "étage par étage" selon le témoignage d'un salarié.