L'appel à la grève, lancé par l'intersyndicale CGT, Sud et CFDT, a été voté "à l'unanimité" lors d'une assemblée générale qui a réuni environ 200 personnes.
Ce mouvement social survient alors que le musée fait face à une série de difficultés qui mettent en lumière ses fragilités.
En octobre, un cambriolage spectaculaire a eu lieu.
En novembre, une galerie a dû être fermée en raison de la vétusté de l'édifice. Plus récemment, une importante fuite d'eau a causé des dommages à plusieurs centaines d'ouvrages de la bibliothèque des Antiquités égyptiennes.
Le risque lié à cette fuite était apparemment connu, ce qui accentue le sentiment de négligence.
Ces incidents à répétition, couplés au mécontentement du personnel, dressent le portrait d'une institution prestigieuse en proie à des problèmes structurels.
Les syndicats pointent un manque de moyens qui affecte non seulement les conditions de travail des agents mais aussi la conservation des collections et la maintenance du bâtiment lui-même. La situation révèle une tension croissante entre l'image d'excellence du Louvre et la réalité de ses défis opérationnels et budgétaires quotidiens.





