Ce dossier, qui divise la majorité d'Anne Hidalgo, entre dans une phase critique.
Le projet vise à métamorphoser l'édifice de 210 mètres en une tour vitrée moderne, incluant un hôtel, des commerces et une serre agricole, tout en réhabilitant le centre commercial et les espaces publics à son pied. Un permis de construire modificatif, déposé fin novembre 2025, prévoit des travaux "moins lourds" et une hauteur totale abaissée de 12 mètres. Cependant, l'élément nouveau et décisif est un courrier des préfectures informant le syndicat de copropriétaires que "la fermeture rapide du bâtiment au public s'impose, au plus tard au début de l'année 2026". Cette injonction fait suite à des tests révélant que le système de sécurité incendie pourrait, en s'activant, disperser des poussières d'amiante, créant un risque pour les occupants. Cette situation contraint les derniers locataires à anticiper leur départ et accélère de fait le calendrier des travaux, qui étaient déjà prévus pour commencer mi-2026. Le projet, initialement espéré pour les Jeux Olympiques de 2024, a subi de nombreux retards. La question de l'amiante n'est pas nouvelle pour la tour, inaugurée en 1973, qui a déjà connu des campagnes de désamiantage par le passé, bien que de la fibre cancérigène subsiste dans des parties jugées inaccessibles.







