Le cœur du litige portait sur une gaine d'extraction installée sans l'accord de la copropriété. Fin novembre, le juge des référés du tribunal judiciaire de Nanterre a donné raison aux plaignants.

La décision de justice impose à Master Poulet « la dépose de la gaine d’extraction et la remise en état des lieux ». Le tribunal a estimé que les travaux avaient bien été effectués sans l'autorisation requise de la copropriété. Pour contraindre l'entreprise à exécuter la décision, une astreinte de 200 euros par jour de retard a été fixée, applicable après un délai de 30 jours et plafonnée à 25 000 euros.

Cette victoire en référé est une première étape pour les habitants, qui espèrent retrouver leur tranquillité. L'affaire illustre les tensions qui peuvent naître en milieu urbain dense entre les activités commerciales, notamment de restauration, et le droit à un environnement sain pour les riverains.