Selon un article, cette perception est nourrie par les violences en marge des manifestations, le narcotrafic et diverses polémiques politiques. Cette réputation négative se heurte pourtant à la qualité de vie généralement louée par ses habitants et aux classements qui continuent de placer Rennes en tête des villes où il fait bon vivre. Cette dichotomie entre perception et réalité est alimentée par des faits divers marquants.
Un article rapporte ainsi la course-poursuite d'un jeune homme de 21 ans qui, après avoir abandonné un pistolet semi-automatique, a tenté d'échapper à la police en pénétrant de force dans des véhicules, nécessitant l'usage d'armes par les forces de l'ordre pour l'arrêter.
Face à ce climat, les autorités démontrent qu'elles prennent la menace au sérieux.
Un exercice de grande ampleur a été organisé dans un lycée rennais, mobilisant le RAID, la police et les pompiers pour préparer les équipes à une éventuelle « tuerie de masse ». Cette initiative préventive, bien que n'étant qu'une simulation, témoigne d'une prise de conscience du niveau de risque et de la volonté d'y être préparé. Par ailleurs, la ville confirme son rôle de centre judiciaire régional, la cour d'appel de Rennes jugeant des affaires graves comme celle du rodéo urbain mortel de Brest, ce qui ancre la thématique de la criminalité dans le quotidien institutionnel de la ville.







