L'image de Rennes s'est ternie au cours des cinq dernières années en raison de violences, du trafic de drogue et de polémiques politiques, bien que la ville continue de figurer en bonne place dans les classements sur la qualité de vie.

Cette perception est renforcée par des faits divers marquants.

Par exemple, le 30 août 2025, un jeune homme de 21 ans, déterminé à échapper à son arrestation, a abandonné un pistolet semi-automatique et a tenté de pénétrer de force dans des véhicules en circulation. Les policiers ont dû faire usage de leur arme pour mettre fin à sa fuite, un événement qui illustre la réalité de la violence urbaine. Parallèlement, Rennes s'affirme comme un pôle judiciaire majeur pour la région, traitant des affaires criminelles complexes. La cour d'appel de Rennes a ainsi examiné le cas de la passagère d'un véhicule impliqué dans un rodéo urbain mortel à Brest.

Cette dernière, jugée pour non-assistance à personne en danger, a demandé sa relaxe lors d'une audience éprouvante.

Le fait que de telles affaires soient jugées à Rennes, même si les faits se sont déroulés ailleurs en Bretagne, ancre la ville dans un contexte de criminalité grave et de justice pénale, ce qui peut influencer la perception qu'en ont ses habitants et les observateurs extérieurs. La ville est donc confrontée au défi de concilier sa réputation d'excellence en matière de cadre de vie avec les réalités d'une métropole confrontée à des enjeux de sécurité importants.