Le narcotrafic, les violences et les polémiques politiques contribuent à forger une réputation négative qui contraste avec son attractivité persistante.

L'article intitulé « Rennes ça craint » met en lumière une détérioration notable de l'image de la ville au cours des cinq dernières années. Autrefois unanimement saluée pour sa qualité de vie, la capitale bretonne est désormais associée à des problématiques d'insécurité. Des événements comme les violences en marge des manifestations, l'implantation visible du trafic de drogue dans certains quartiers et des controverses politiques ont terni sa réputation. Ce phénomène crée un paradoxe frappant : alors que cette perception négative gagne du terrain, Rennes continue de figurer en tête des classements des villes où il fait bon vivre et reste plébiscitée par ses habitants.

Ce décalage suggère une distinction entre le quotidien d'une majorité de Rennais et l'impact médiatique d'incidents graves mais localisés. Pour les autorités municipales, le défi est double : il s'agit non seulement de répondre fermement aux enjeux sécuritaires pour garantir la tranquillité publique, mais aussi de mener une bataille de communication pour que cette nouvelle réputation ne vienne pas durablement effacer les atouts fondamentaux de la ville, tels que son dynamisme culturel, universitaire et économique.