Cette découverte a conduit l'Agence Régionale de Santé (ARS) à mettre en œuvre un dispositif de surveillance pour prévenir sa prolifération. La détection d'œufs de l'espèce Aedes albopictus, ou moustique-tigre, constitue un enjeu de santé publique pour la capitale bretonne. Cet insecte est en effet le vecteur potentiel de plusieurs maladies virales comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
L'ARS a immédiatement réagi en renforçant son protocole de surveillance dans les zones concernées. L'objectif est de cartographier la présence de l'insecte et de mettre en place des actions ciblées pour freiner son implantation durable. La stratégie de lutte repose en grande partie sur l'élimination des gîtes larvaires, c'est-à-dire toutes les petites réserves d'eau stagnante où le moustique se reproduit.
Une citation dans l'article, « Il faut faire des efforts maintenant », souligne l'urgence de la situation et l'importance d'une action collective. La sensibilisation des habitants est donc une composante essentielle de la réponse : les autorités sanitaires insistent sur la nécessité pour chaque citoyen d'adopter les bons gestes en supprimant les eaux stagnantes sur les balcons et dans les jardins.
L'arrivée du moustique-tigre à Rennes s'inscrit dans une dynamique nationale d'expansion de cette espèce invasive, favorisée par le réchauffement climatique.





