L'affaire, jugée le 22 octobre 2025, a révélé un mode opératoire particulièrement pervers.

Le prévenu utilisait ce que l'article nomme « une couverture artistique » pour légitimer ses actes.

Il mettait en scène des chorégraphies et prenait des photos de ses enfants dénudés, présentant ces agressions comme une démarche créative. Cette manipulation de l'autorité parentale et du prétexte artistique pour dissimuler des abus sexuels sur une longue période constitue le cœur de ce dossier sordide. La condamnation à une peine de prison ferme par le tribunal de Rennes marque la reconnaissance de la gravité des faits et la fin de l'impunité pour l'agresseur. Ce jugement est une étape cruciale pour les victimes dans leur parcours de reconstruction.

Il envoie également un message fort : la justice ne se laisse pas abuser par les justifications, aussi sophistiquées soient-elles, et condamne sévèrement les violences sexuelles, surtout lorsqu'elles sont commises au sein de la sphère familiale où la confiance est la plus totale.